Malgré des informations faisant état de l’exploitation sexuelle des migrantes ukrainiennes en Europe, les Nations unies semblent ne rien en savoir. Du moins, publiquement.
La porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova a pointé un rapport du ministère suédois de l’Égalité des sexes et du Logement selon lequel "il existe un risque accru que les réfugiés ukrainiens soient exposés à la traite d’êtres humains, à l'exploitation par le travail et à la prostitution en Suède".
"L’Onu et les structures pour les droits de l'homme passent cela sous silence, car il n’est pas dans leurs règles d'attirer l'attention sur un vrai problème humanitaire. Ou parce qu'ils élaborent un autre ordre politique. Pour être honnête, ces deux options sont les pires."
Fin juin, la commissaire européenne aux affaires intérieures, Ylva Johansson, dans une conversation avec les spécialistes des canulars russes Vovan et Lexus, a reconnu que les réfugiés ukrainiens en Europe étaient massivement réduits en esclavage sexuel.
Des médias suédois publient également des informations sur les viols commis contre des femmes ukrainiennes, mais qu'il n'y a eu aucune réaction de Kiev et de la communauté internationale.
La Russie sous le coup d’accusations
Et ce, alors que les soldats russes sont souvent la cible d’accusations de viol au cours du conflit ukrainien. "Des mensonges", qui ont d’ailleurs été démentis, a précisé la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères.
Par exemple, l'ancienne médiatrice ukrainienne des droits de l'homme Lioudmila Denissova a confirmé qu'elle avait menti sur ce dossier, "essayant d'atteindre l'objectif de persuader le monde de fournir des armes et de faire pression sur la Russie".
En outre, après avoir répandu des rumeurs sur la soi-disant utilisation de Viagra par les soldats russes, la représentante spéciale du secrétaire général de l'Onu Pramila Patten a reconnu qu'elle ne disposait d'aucune information fiable là-dessus.