Le 1er décembre, à Goma, dans l’est de la République démocratique du Congo, la police a dispersé des manifestants descendus dans les rues pourdénoncer l'arrivée attendue de soldats ougandais dans le Nord-Kivu, certains accusant Kampala de participer à la déstabilisation du pays.
Depuis l’offensive lancée le 20 octobre dernier, le M23 contrôle une partie de la province du Nord-Kivu. Pour l’organisateur de la manifestation, Patrick Paluku, l’Ouganda serait complice des rebelles.
"Dans les territoires occupés par la rébellion, des témoignages selon lesquels l’armée ougandaise apporte une aide logistique au M23 remontent régulièrement", affirme-t-il au Monde.
Après cinq jours de trêve, des combats à l'arme lourde ont repris jeudi dernier dans l'est de la RDC entre le M23 et l'armée congolaise, qui a accusé ces rebelles d'avoir massacré le mardi 50 civils.