Alors que différents chefs d’État reçoivent l’un après l’autre une invitation à la deuxième édition du Sommet Russie-Afrique, Moscou espère qu’elle permettra de passer au niveau supérieur, question collaboration.
"Cela coïncide non seulement avec nos intentions, mais aussi avec celles de la plupart des États africains, qui nous envoient des signaux positifs quant à leur volonté d’assister à la préparation du forum", a déclaré ce 30 novembre Oleg Ozerov, chef du secrétariat du Forum du Partenariat Russie–Afrique auprès du ministère russe des Affaires étrangères.
Et de poursuivre que "l’objectif principal" consiste à ce que cette rencontre soit fructueuse et réunisse "des délégations africaines des niveaux les plus élevés".
"Un nouvel élan"
Contrairement au premier sommet Russie-Afrique, qui avait marqué 2019, sa nouvelle édition portera sur un volet de questions plus large.
Tout en espérant qu’elle donnera "un nouvel élan" à la coopération russo-africaine, M.Ozerov met en relief un véritable programme humanitaire dans les domaines de la science, de la culture, du rôle des médias ou encore du sport.
Le sommet États-Unis-Afrique
Mi-décembre, Washington s’apprête à accueillir une rencontre États-Unis-Afrique, ce qui démontre leur détermination à concourir avec la Russie, estime le diplomate. Il a toutefois tenu à souligner qu’alors que le sommet Russie-Afrique à Sotchi avait ouvert ses portes aux représentants de tous les pays du continent, et que 54 sur 55 membres de l’Union africaine y avaient assisté, les États-Unis n’en accueilleront que 49.