Une piste otanienne a été découverte dans l’attaque aérienne menée dans la nuit du 27 au 28 novembre contre la base militaire et une usine de coton de Bossangoa, en Centrafrique, selon le directeur général de la Communauté des officiers pour la sécurité internationale (COSI), Alexandre Ivanov.
"L’attaque n’a pas fait de victimes, mais les autorités centrafricaines sont préoccupées étant donné l’utilisation de détonateurs M904 employés par l’Otan avec des traces d’inscriptions visibles en anglais. C’est un nouvel exemple de transfert d’armes occidentales aux terroristes par leurs soutiens", a-t-il signalé à Sputnik.
Selon lui, l’attaque est "une nouvelle tactique des terroristes visant l’infrastructure civile afin de causer un préjudice économique à la République centrafricaine".
Éviter des accidents pendant la fête
"Nous ne savons pas encore quelles nouvelles attaques ils préparent, mais nous renforçons la sécurité. La Centrafrique va bientôt fêter la Journée de la république et tout porte à croire que l’attaque terroriste a eu lieu en prévision de cette fête. De concert avec les forces de sécurité centrafricaines nous ferons tout pour qu’elle se déroule sans accidents", a noté M.Ivanov.
Dégâts matériels
Dans la nuit du 27 au 28 novembre, un avion a violé l’espace aérien de la Centrafrique pour bombarder la base militaire de Bossangoa et une ancienne usine de coton. D’importants dégâts matériels ont été causés au campement qui abritait les Forces armées centrafricaines et leurs alliés.
Selon les autorités centrafricaines, après avoir largué des explosifs l’aéronef a pris la direction du nord.
La ville de Bossangoa est située à 300 kilomètres de la capitale Bangui, reprise en février 2021 aux rebelles de "la Coalition des patriotes pour le changement".