L’Unesco examine à partir du 28 novembre à Rabat les candidatures d’inscription aux listes du patrimoine immatériel de l’humanité dont trois dossiers africains.
"C'est du patrimoine vivant. La grande différence entre cette liste du patrimoine immatériel et la liste du patrimoine (matériel) mondial, c'est qu'ici ce sont des communautés qui sont représentées et qui sont les protagonistes de cette sauvegarde", a expliqué à l'AFP Ernesto Ottone, sous-directeur général pour la culture de l'Unesco.
Plus concrètement, l’Algérie souhaite inscrire le chant populaire raï, né au début du XXe siècle. Il ne concourt pas comme musique, mais en tant que tradition entourant ce genre musical.
À son tour, la Tunisie espère voir la harissa, savoir-faire et pratique culinaire, classée au patrimoine culturel immatériel de l’humanité. Il s’agit d’un condiment traditionnel à base de purée de piments rouges, qui aurait été inventé au XVIe siècle.
De plus, l'Égypte propose ses festivités associées au voyage de la Sainte Famille.
Enfin, c’est la Zambie qui met en avant son ancienne danse kalela, ou akalela en langue locale. Née à l’époque coloniale, dans les années 1950 dans la province de Luapula, elle est toujours pratiquée.
Les résultats seront publiés sur les comptes Twitter de l'Unesco entre mardi 29 novembre et jeudi 1er décembre.
Le couscous déjà dans la liste
Le dernier patrimoine africain inscrit à l’Unesco est le couscous. Il a été classé après plusieurs années de discussions, résultat d’une candidature conjointe de quatre pays d’Afrique du Nord: l’Algérie, la Mauritanie, le Maroc et la Tunisie.