Six mois après le départ de Renault, l’usine automobile Moskvitch reprend ses activités

La production en série du nouveau crossover urbain Moskvitch 3 a débuté dans l’usine qui appartenait autrefois à Renault, l’entreprise française s’étant retirée du sol russe il y a moins de six mois. Tout en qualifiant ce pas d’"événement historique", le maire de Moscou a mis en valeur le relancement de l’industrie automobile russe.
Sputnik
L’usine qui avait auparavant abrité la production d’automobiles françaises Renault a repris ses activités sous l’enseigne Moskvitch, fabricant de voitures russes.
Les automobiles sont livrées à l'entreprise sous forme démontée, puis les pièces sont assemblées. Ce sont les voitures de la marque chinoise JAC qui serviront de base pour les nouvelles Moskvitch.
Le ministre russe de l'Industrie et du Commerce Denis Mantourov et le maire de la ville Sergueï Sobianine ont assisté à ce redémarrage de l’usine, qualifié par ce dernier d’"événement historique".
"Nous relançons l’usine que Renault a quittée [il y a moins six mois]. Probablement, beaucoup pensaient que l'industrie automobile russe s'arrêterait là. Mais en fait, c'était une autre incitation à relancer la production", a estimé le chef de la capitale russe.
Il a précisé que la voiture serait mise sur le marché d'ici la fin de l'année.

Renault se retire du marché russe

Au mois de mai, le groupe Renault s’est retiré du pays sous le poids des sanctions antirusses. Or, à l’époque, le président du constructeur automobile français Jean-Dominique Senard n’avait pas exclu une reprise des activités dans le pays et le possible rachat dans les six ans à venir.
"C’était une décision très douloureuse", a-t-il déclaré.
Le groupe français a cédé ses actifs à AvtoVAZ et l’usine moscovite aux autorités de la capitale russe.
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