Alger s’attend à une forte croissance économique hors hydrocarbures en 2023

En Algérie, le taux de croissance hors hydrocarbures devra atteindre 5,6% en 2023 contre 4,6% d’ici à la fin 2022, selon le ministre des Finances. L’inflation devra ralentir à 5,1% contre 7,7% prévus pour l’année en cours.
Sputnik
Le ministre des Finances Brahim Djamel Kassali a exposé dimanche les prévisions de croissance de l’économie algérienne en 2023.
En répondant aux interrogations des députés sur le Projet de loi de finances lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale, le ministre a anticipé un taux de croissance économique global de 4,1% contre 3,7% attendu d’ici à la fin de l’année en cours, rapporte Algérie Eco.
Le taux de croissance hors hydrocarbures devra atteindre, selon lui, 5,6% en 2023 contre 4,6% d’ici à la fin 2022.
Il a expliqué cette hausse par "les performances de l’ensemble des secteurs, à l’exception du secteur des hydrocarbures" qui connaîtrait une stabilité en termes de volume.

Agriculture, industrie et services marchands

Le ministre a fait savoir que le secteur agricole devrait croître de 6,9% grâce principalement à une hausse de plus de 50% de la production de céréales (67 millions de quintaux en 2023 contre 41 millions en 2021).
Dans les secteurs de l’industrie et du Bâtiment et Travaux publics, la hausse est prévue à hauteur de 8,5 et 5,6% respectivement. Ces performances seront dues à l’augmentation des dépenses d’équipement et des avantages accordés aux investisseurs à travers la nouvelle loi sur l’investissement, outre l’expansion de zones industrielles et le retour à l’activité de nombreuses institutions.
Une dynamique similaire est projetée pour le secteur des services marchands dans lequel les exportations hors hydrocarbures accuseront une augmentation de plus de 7% par rapport aux prévisions de clôture pour 2022.

Ralentissement de l’inflation

En ce qui concerne l’inflation, sujet qui a vivement intéressé les députés, le ministre a affirmé que le gouvernement prenait des mesures pour la ralentir en 2023 jusqu’à 5,1% contre 7,7 % dans les prévisions de clôture pour 2022.
M.Kassali a expliqué que ce recul de 2,6 points serait obtenu grâce "aux politiques adoptées par les pouvoirs publics en vue de garantir la disponibilité des produits de base à des prix en adéquation avec les revenus des citoyens, contrôler les prix et lutter contre la spéculation".
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