Immortalisée par la caméra de l’agence Associated Press, une scène de lynchage d’habitants à Kherson a fait le tour des médias internationaux.
"L’acte monstrueux de ce lynchage d’hommes, les avoir attachés à des poteaux, a choqué le monde. Il n’aurait pas été possible de ne pas en parler. Et ce ne sont pas des sauvages [qui l’ont fait], mais des gens qui se proclament civilisés", s’est révoltée la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova sur les ondes de radio Sputnik.
Des propos qui interviennent au moment où l’Onu a été appelée par le Conseil présidentiel russe pour les droits de l’homme et la société civile à s’intéresser à une photo montrant des représailles présumées infligées par les autorités militaires ukrainiennes sur des soupçons de "collaboration" avec les Russes.
Moscou justifie son retrait
Selon le général Sergueï Sourovikine, commandant des forces russes en Ukraine, organiser la défense sur la rive gauche du Dniepr était "l’option la plus rationnelle" dans des circonstances où l’armée avait du mal à approvisionner ses troupes sur la rive droite. Qui plus est, le risque d’une inondation d’ampleur est présent à cause d’une possible destruction par Kiev du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka.
D'après le journal, une partie de la population restante a salué en liesse l'arrivée des militaires ukrainiens. Volodymyr Zelensky s'est rendu à Kherson le 14 novembre.