Trois personnes, dont deux Russes, ont été reconnues coupables d'avoir détruit le vol MH17 en 2014. Ce qui aurait dû être une enquête ouverte, internationale et objective, "s'est transformée en une tromperie burlesque, de fraude et de dissimulation d'un meurtre de masse par les puissances de l'Otan", a estimé au micro de Sputnik Christopher C. Black, avocat spécialisé en droit pénal international.
Il affirme qu’il existe des "preuves convaincantes et irréfutables que ce sont les forces du régime de Kiev" qui avaient abattu l’avion avec 283 passagers et 15 membres de l'équipage à son bord, avec "la connivence réelle ou l'aide ultérieure des États-Unis et de leurs alliés".
"Alors les gouvernements de tous ces pays sont coupables d'un crime contre l'humanité, d'un crime de guerre", considère l’analyste soulignant que le but de ce crime "n'est pas clair".
Quels sont les motifs?
D’après lui, certains pensent que Kiev "espérait assassiner le Président Poutine qui, selon certaines informations, traversait la région dans un avion similaire, bien que les Russes n'aient pas confirmé cette information."
L’autre hypothèse avancée est que le meurtre des passagers de l'avion devait davantage enfoncer le clou et ainsi "discréditer le gouvernement russe", insiste Christopher C. Black.
"Ces deux motifs profiteraient à l'Otan dans son agression permanente contre la Russie. Quant aux motivations possibles pour la Russie ou le Donbass, je n'en vois aucun."