Au Mali, "beaucoup de considération pour la Russie" et "un attachement avec ce peuple"

Au Mali, les gens souhaitent la fin de la crise en Ukraine, mais soutiennent les actions de la Russie, a confié à Sputnik le rédacteur en chef de l’Agence malienne de presse Abdel Kader Maïga. "Nous avons beaucoup de considération pour la Russie et nous avons vraiment un attachement avec ce peuple."
Sputnik
Les liens entre le Mali, depuis son indépendance, et l’Union soviétique, puis la Russie qui est son partenaire privilégié, ont prédéterminé l’attitude de ses habitants vis-à-vis de la crise en Ukraine. La population suit la situation de très près.
Selon le rédacteur en chef de l’Agence malienne de presse Abdel Kader Maïga, depuis l’indépendance, son pays a été un allié de l’Union soviétique, et désormais un allié de la Russie.

La Russie, notre partenaire privilégié

Les deux pays ont une longue histoire de coopération militaire, mais aussi politique: beaucoup de cadres maliens ont fait leurs études en Union soviétique et en Russie. D’où "beaucoup de considération pour la Russie" et un vrai "attachement avec ce peuple".
"Il est vrai que nous souhaitons la fin de la crise [en Ukraine, ndlr]", a-t-il signalé à Sputnik.
Selon M.Maïga, elle pourrait avoir pour effet un nouveau cadre géostratégique dans le monde "en termes de politique, en termes de sécurité, en termes de développement".

"La Russie a été tout le temps notre partenaire privilégié et nous soutenons les actions de la Russie", résume-t-il.

Des crises que le conflit a engendrées

Cependant, il a reconnu que le conflit en Ukraine a eu un impact sur la situation dans le monde en général. En Europe, il a engendré des problèmes de gaz et d’électricité, et en Afrique, avec l’alimentation.
"Chez nous, il y a eu une flambée des prix sur nos différents marchés. Le coût des matières premières et de l’alimentation a subitement connu une augmentation."
Selon lui, la vie des communautés a subi des changements parce que les produits sont devenus trop chers.
"Cela a créé une certaine situation désagréable dans nos États. Mais on essaie de supporter la situation avant la fin de la crise", a-t-il conclu.
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