Ouvrant la rencontre bilatérale avec son homologue russe, le ministre chinois des Affaires étrangères a salué sa présence au sommet du G20. Ceci en raison de l’absence de Vladimir Poutine retenue en Russie pour des questions d’agenda, selon le Kremlin.
Faisant part de sa joie en lien avec l’arrivée de Sergueï Lavrov, Wang Yi a estimé que c’était "une glorieuse mission".
"Nous soutenons le rôle digne de la Russie au sein du G20 et dans le cadre d'autres forums internationaux et estimons que personne n'a le droit de retirer à la Russie son droit rationnel de participer aux formats multilatéraux", a jugé le chef de la diplomatie chinoise.
Il a fait part de son intention de discuter avec son homologue russe des questions d'intérêt commun ainsi que d’une collaboration visant à maintenir la stabilité des relations bilatérales.
"G19" pour Zelensky
Depuis le lancement de l’opération spéciale militaire russe, le Président ukrainien ne cesse d’appeler à exclure Moscou du format du G20. S’exprimant dans le cadre de ce dernier, Volodymyr Zelensky l’a baptisé le "G19".
Selon Sergueï Lavrov, l’intervention du chef de l’État ukrainien montre qu’il "n’écoute aucun conseil occidental".
Emmanuel Macron veut pour sa part continuer sa contribution à l’arrivée de la paix. Après avoir promis de téléphoner à Vladimir Poutine après le G20, le Président a demandé à son homologue chinois Xi Jinping de mettre la pression sur le chef du Kremlin et l’appeler à "revenir à la table des négociations".
Une idée à laquelle la Russie reste d’ailleurs toujours ouverte. Parallèlement, fin octobre, le Kremlin a expliqué que Vladimir Poutine avait réduit ses contacts avec ses homologues français et allemand puisque ces derniers refusaient d’entendre sa position.