"L’armée française est l’ennemie de l’Africain. Sa présence en Afrique est une occupation. Nous ne réclamons pas seulement la fin de toutes ses opex sur notre continent, mais aussi le démantèlement de toutes les bases militaires françaises chez nous", a écrit Yamb sur Twitter le 10 novembre.
Selon elle, les mots seuls ne suffisent pas, il faut aussi faire suivre l’acte à la parole en fermant toutes les bases militaires présentes sur le sol africain.
Le Président français Emmanuel Macron a annoncé officiellement la fin de l’opération Barkhane le 9 novembre.
L’armée française "non grata" en Afrique?
En République centrafricaine, les derniers blindés de l’armée française ont quitté le pays le 4 novembre, après 62 ans de présence sur son sol.
A l’autre bout du continent, le dernier détachement de la force Barkhane a quitté le sol malien le 15 août. Il avait mis fin à une intervention pour lutter prétendument contre le terrorisme, qui avait débuté en 2013.
En effet, ce retrait faisait suite à la demande de Bamako de retirer "sans délai" les troupes armées françaises de son sol.
Ces dernières années, il y a eu des manifestations dans plusieurs pays africains souhaitant le départ de "l’armée française" du continent.
Par exemple en novembre 2021, plusieurs centaines de manifestants se sont opposés à la présence d’un convoi de l’armée française en provenance de la Côte d’Ivoire et en transit pour le Niger. Il s’agissait là d’un nouvel acte de l’hostilité exprimée ces dernières années par de nombreux Burkinabè contre la présence militaire française au Sahel.