Lancée début novembre, la section africaine de Twitter a subi un coup d’arrêt précoce. Le bureau de Twitter’s Africa au Ghana a en effet perdu la plupart de ses employés selon CNN. Un seul salarié semble avoir été retenu dans les locaux d’Accra.
"C'est très insultant. Ils n'ont même pas eu la courtoisie de m'appeler par mon nom. L'e-mail disait juste ‘voir ci-joint’ et pourtant ils ont utilisé mon nom lorsqu'ils m'ont fait une offre", déplore un des employés licenciés.
Une drôle de saignée, alors que l’équipe de Twitter’s Africa avait inauguré ses locaux ce 1er novembre seulement. Le projet avait été lancé en avril 2021, mais les salariés travaillaient, jusqu’à présent, à distance.
Les employés ont reçu un préavis très serré d’un mois et devraient cesser leur travail le 4 décembre, rapporte pour sa part la BBC. Au moins une vingtaine de personnes étaient employées dans le bureau d’Accra.
Licenciements massifs
Après avoir racheté Twitter fin octobre, Elon Musk a annoncé un plan de licenciements massif, qui devrait concerner 50% des 7.500 employés du réseau social. Le patron de Tesla et de SpaceX a notamment fait le ménage en haut lieu, virant le directeur général de Twitter et plusieurs hauts responsables.
L’homme d’affaires s’est justifié en déclarant que l’entreprise était à la dérive, perdant plus de 4 millions de dollars par jour. Il a déploré une baisse massive des revenus liés à la publicité, "en raison de groupes d'activistes faisant pression sur les annonceurs".
Le patron de Tesla a promis de restaurer la liberté d’expression, selon lui brimer sur la plateforme. Une stratégie qui semble fonctionner, puisque le nombre d’utilisateurs quotidiens monétisables a explosé de 20% depuis le rachat de Twitter, rapportait récemment The Verge.
Elon Musk avait racheté le réseau à l’oiseau bleu le 28 octobre, pour 44 milliards de dollars.