L’un après l’autre, les leaders africains s’adressent aux pays développés quant à leur contribution à l’action climatique sur le continent.
Alors que se tient la 27ème session de la Conférence des Parties (COP), le Président ougandais a estimé que les États avancés doivent réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Pour sa part, l'Afrique doit arrêter la destruction des forêts et des zones humides qui entraîne des conséquences climatiques néfastes, a-t-il souligné devant les journalistes à State House Entebbe, à 40 km au sud de Kempala, capitale de l’Ouganda.
Yoweri Museveni a critiqué la destruction de ces régions dans ce pays d'Afrique de l'est au profit de la construction des industries et des établissements humains. Il a ainsi affirmé que le gouvernement se lançait dans la tâche ardue d’expulsion des personnes et des industries qui ont récupéré ces marécages.
Contribution des pays développés
Le Président a également jugé que les pays développés devraient aider l'Afrique avec des ressources pour restaurer l'environnement détruit.
Des propos qui résonnent à l’unanimité avec la déclaration faite par le Président sénégalais qui a demandé "une prise de conscience collective" et "une solidarité internationale" dans l’action climatique sur le continent africain.
Au micro de Francetvinfo, Macky Sall a pointé un lien direct entre pauvreté et migration.
"Les pays […] responsables de ce réchauffement doivent […] apporter leur contribution pour que toute la planète ne suive pas le même chemin", a fait remarquer le président de l’Union africaine.
Cette année, dans le cadre de la COP à Charm el-Cheikh, la question sur le principe des pertes et des dommages sera débattue. Il s’agit de l'aide que doivent apporter les États riches et pollueurs à l'endroit des pays en développement qui sont peu responsables du réchauffement climatique.