Sur quoi Ibrahim Traoré et Assimi Goïta se sont accordés à Bamako

Confrontés à la violence de groupes djihadistes, le Mali et le Burkina Faso ont décidé de renforcer leurs liens sécuritaires. Comme l’a précisé le capitaine Traoré, "c’est l’objectif principal de la visite".
Sputnik
Au cours du premier voyage à l’étranger depuis sa nomination, le Président de transition burkinabé Ibrahim Traoré s’est brièvement entretenu le 2 novembre à Bamako avec son homologue malien, le colonel Assimi Goïta.
Les deux pays étant confrontés à la violence de groupes djihadistes liés à Al-Qaïda* et à l'État islamique*, les discussions portaient sur la sécurité.
"Le plus important pour nous dans la situation actuelle, c’est le défi sécuritaire […]. On est venu échanger, comment renforcer notre coopération militaire et pouvoir mieux mener nos opérations et sécuriser les populations. C’est l’objectif principal de la visite", a déclaré à la presse le capitaine Traoré en ajoutant:
"Nous avons décidé de renforcer notre coopération bilatérale en matière de sécurité et de défense".
"Des échanges fructueux autour des défis majeurs qui impactent la paix et la stabilité de nos États", a réagi sur Twitter le dirigeant malien.

Défis sécuritaires

Ibrahim Traoré a été désigné Président de la transition au Burkina Faso, après avoir évincé le 30 septembre le lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo Damiba. Le pays gardant des liens militaires avec Paris pour l'instant, environ 400 soldats des forces spéciales y sont présents. Mais les partisans du capitaine Traoré ont manifesté à plusieurs reprises à Ouagadougou fin septembre, réclamant le départ de la France.
Le colonel Assimi Goïta a été investi, en juin 2021, Président de la transition malienne. En août 2022, le pays africain a poussé vers la sortie les troupes françaises présentes au Mali depuis 2013.
* Organisation terroriste interdite en Russie
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