Le porte-avions USS Gerald Ford jettera l'ancre près de Portsmouth à la mi-novembre, rapporte UK Defence Journal. La date exacte de son arrivée avec des escortes n’a pas été rendue publique.
Le bâtiment lui-même est trop grand pour entrer dans la base navale de Portsmouth et restera plutôt à l'extérieur, à Spithead.
Après avoir quitté la base de Norfolk le 4 octobre le Gerald Ford a mouillé l’ancre dans le port canadien de Halifax, selon le service de presse de la Deuxième flotte des États-Unis.
Selon UK Defence Journal, outre ce porte-avions, le groupe aéronaval comprend le croiseur Normandy, les destroyers Ramage, McFaul et Thomas Hudner, le ravitailleur Joshua Humpreys, le vraquier Robert E. Peary et le navire de la Garde côtière des États-Unis USCGC Hamilton.
Tête de série d’une nouvelle classe
Décrit comme étant le porte-avions le plus évolué de la marine américaine, ce navire construit pour 13,3 milliards de dollars est le premier d’une nouvelle catégorie de transporteurs Ford.
Il est conçu pour accueillir une plus grande variété d’avions, pour être manœuvré avec un équipage réduit et pour faire décoller les avions avec un système électromagnétique. Cette technologie vient remplacer les catapultes à vapeur utilisées sur la plupart des porte-avions.
Après sa livraison, il y a cinq ans, le navire a connu plusieurs ennuis techniques, principalement avec son système de lancement ainsi qu’avec les plateformes élévatrices servant à faire monter sur le pont les missiles et les pièces d’artillerie devant être chargées sur les chasseurs.
D’une longueur de 335 mètres, ce navire à propulsion nucléaire peut peser plus de 100.000 tonnes chargé à plein, tout en atteignant une vitesse de 54 km/h.
Les porte-avions de la classe Gerald Ford doivent remplacer la classe de porte-avions Nimitz, qui arrivent au terme de leurs 50 années de service programmées.
Un groupe aéronaval américain dirigé par le porte-avions USS George Bush est actuellement déployé en Europe.