Le Kremlin a démenti les informations relayées la veille concernant un message "spécifique" transmis par Vladimir Poutine à Volodymyr Zelensky via le Président de la Guinée-Bissau.
En visite à Kiev, ce dernier a déclaré le 26 octobre que le Président russe lui avait demandé de faire part auprès du dirigeant ukrainien de sa disponibilité au dialogue.
"Notre collègue africain a exprimé son souhait de transmettre la position de Poutine à la partie ukrainienne, avec laquelle il allait communiquer. Mais il ne s’agit pas d’un message spécifique dans ce cas-là", a expliqué le porte-parole du Kremlin.
Sous la houlette des USA
Vladimir Poutine a simplement informé son homologue de la tenue des négociations en mars à l’aide de deux équipes, russe et ukrainienne:
"Il [lui] a raconté qu’un texte était pratiquement prêt et qu’un équilibre très compliqué était presque atteint. Mais, brusquement, la partie ukrainienne est sortie des radars, a fait part de son absence de volonté de continuer les négociations. Plus tard, ce refus a été pratiquement transformé en une loi interdisant à la partie ukrainienne, à son Président et aux autre de tenir des discussions avec la Russie et le Président Poutine", a précisé Dmitri Peskov.
"Entre-temps, le Président [Poutine] a souligné qu’il était évident que ce refus [ukrainien] de mener des pourparlers et de respecter les arrangements déjà conclus était survenu sur ordre. C’est absolument évident que c’est sur ordre de Washington", a précisé Dmitri Peskov.
Il a aussi rappelé que la Russie campait sur ses positions concernant sa disponibilité à dialoguer mais que le problème venait toujours du côté ukrainien qui refuse toute discussion.