Le Pentagone a testé "avec succès" le 26 octobre des composants d'armes hypersoniques, comme le rapporte Reuters en se référant à un communiqué de la marine.
Selon la source citée par le média, la marine et l'armée américaines ont fait décoller une fusée en Virginie pour mener une douzaine d'expériences sur les armes hypersoniques afin de les développer.
De plus, Reuters indique que les essais comprenaient l'évaluation des performances de navigation et de communication des armes concernées, ainsi que des "matériaux avancés" résistant à la chaleur dans un "environnement hypersonique réaliste".
L'essai était destiné à valider les futurs aspects d’une frappe rapide conventionnelle de la marine et d’une arme hypersonique à longue portée de l'armée, précise le média.
Plusieurs échecs en 2021
L'armée et la marine américaines travaillent ensemble sur une arme hypersonique depuis 2017 dans le but de pouvoir la tirer à partir de lanceurs au sol et de navires et sous-marins. Certains hauts fonctionnaires américains ont à de nombreuses reprises pointé l’absence d’armes hypersoniques susceptibles de faire face aux russes ou aux chinoises.
En 2021, les États-Unis ont essuyé plusieurs échecs lors des tests de leur missile:
En décembre, un prototype du missile AGM-183A Air-Launched Rapid Response Weapon (ARRW) n’a pas réussi à se détacher d’un B-52 Stratofortress.
En octobre, le Pentagone a constaté un énième échec des tests de cette arme qui devait être lancée depuis le Pacific Spaceport Complex-Alaska sur l'île de Kodiak. La Défense américaine a pourtant souligné que la faille était due au propulseur du missile, lequel ne faisait pourtant pas partie du programme des armements hypersoniques, et était utilisé uniquement pour ces essais.
Réalisé en juillet, un précédent test du missile avait échoué après une défaillance du moteur bien que l’arme ait réussi à se détacher de son avion porteur. Une première tentative de tests avait avorté en avril. Le problème venait alors du porte-missiles.