La Russie accuse l’Ukraine de préparer une "bombe sale", l’arme constituée d’explosifs conventionnels entourés de matériaux radioactifs. Kiev nie et tente de jouer la transparence. Muhammad Kamal Al-Jafa, expert militaire syrien, a de son côté expliqué à Sputnik pourquoi la situation avec cette "bombe" ressemble aux provocations en Syrie.
"Lorsque l'autre partie subit des pertes sur le terrain, elle a recours à l’escalade afin de faire exploser la situation, tout comme le font actuellement les dirigeants de Kiev. Ils se rendent compte qu'ils ont perdu les régions qui ont choisi de rejoindre la Russie, et ont également perdu la propriété de la centrale de Zaporojié, alors ils ont menacé d'utiliser une "bombe sale"...", a-t-il dit.
Il a ainsi comparé ce fait avec les provocations des Casques blancs en Syrie lorsque l'armée remportait des succès sur le terrain:
"Les Casques blancs ont alors accusé Damas d'utiliser des armes chimiques. La provocation avait pour but d’empêcher l'armée d'avancer et de ternir Damas. Maintenant, la communauté internationale n'écoute pas non plus les avertissements de la Russie, tout comme elle n'a pas écouté les avertissements de la Syrie", a-t-il affirmé auprès de Sputnik.
Des données concrètes
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a fait savoir le 24 octobre, que les informations sur la création d’une "bombe sale" par Kiev avaient été revérifiées. Selon lui, il ne s’agit pas d’un "soupçon négligeable" de Moscou.
La Russie se dit déterminée à soumettre à l'Onu la question de sa fabrication par l'Ukraine.