La ville d’Energodar abritant la centrale nucléaire de Zaporojié ne cesse d’être pilonnée par les forces ukrainiennes depuis le mois de mars.
De nouveaux tirs qui ont eu lieu dimanche pouvaient avoir pour cible un bus transportant les employés de la centrale, avance Vladimir Rogov, membre du conseil de l’administration prorusse de la région.
"La frappe a été portée à l’heure à laquelle un bus avec les employés de la centrale nucléaire de Zaporojié devait passer près de l’hôtel. Ces employés devaient apparemment être une des cibles des terroristes ukrainiens. Le bus a un horaire et la frappe a eu lieu juste une minute après son passage", a-t-il indiqué à Sputnik.
Une équipe de Rosenergoatom également visée
Toujours dimanche, les Ukrainiens ont tiré sur l’hôtel qui avait précédemment hébergé le personnel du groupe russe producteur d’électricité nucléaire Rosenergoatom.
Heureusement, il n’y avait plus personne au moment du bombardement.
Le conseiller du directeur général de Rosenergoatom Ranat Kartchaa est sûr que les troupes ukrainiennes ont délibérément frappé sur l’hôtel où il devait résider avec son équipe.
"Je peux affirmer avec un grand degré de certitude que les tirs ont visé moi et les membres de mon équipe", a-t-il déclaré à la chaîne de télévision Rossia 24.
Une trentaine d’obus tirés
Le ministère russe de la Défense a annoncé dimanche que l’artillerie ukrainienne a tiré en un jour plus de 30 obus sur Energodar et le territoire attenant à la centrale de Zaporojié sans y faire de dégâts.
En outre, Kiev n’abandonne pas ses tentatives de placer la centrale sous son contrôle.
La dernière en date a été entreprise dans la nuit du 18 au 19 octobre. Selon M.Rogov, des militaires ukrainiens à bord d’au moins 30 embarcations ont tenté de débarquer près de la centrale nucléaire.
La tentative de s’en emparer a été déjouée à l’issue d’un combat qui avait duré plusieurs heures.