La Russie déploie des efforts diplomatiques pour qu'elle puisse enquêter sur les causes des explosions ayant touché les gazoducs Nord Stream 1 et 2, mais se heurte à la réticence de l’Allemagne, de la Suède et du Danemark, a déclaré le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.
Selon lui, les pays européens ne veulent pas élucider la vérité qui "y surprendrait probablement beaucoup de personnes une fois dévoilée".
"Quant aux auteurs possibles, nos hypothèses, disons, préliminaires, sont bien connues. Il ne sert à rien de les répéter, nous ne pouvons pas obtenir de nouvelles informations pour le moment, car nous n'avons pas la possibilité de participer à l'enquête", a indiqué le porte-parole du Kremlin.
Explosions sur les gazoducs
Le 26 septembre, plusieurs actes de sabotage ont eu lieu sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui se trouvent en mer Baltique, dans les zones économiques exclusives de la Suède et du Danemark. En conséquence, une conduite du Nord Stream 2 et deux du Nord Stream 1 ont été endommagées. Les dégâts ont entraîné une fuite massive de gaz.
Le 10 octobre, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie n'était pas autorisée à enquêter sur les causes des explosions. D’après le journal télévisé allemand Tagesshau, les enquêteurs allemands ont découvert un trou de huit mètres de diamètre sur l’une des conduites des pipelines. Ils affirment que de tels dommages n'ont pu être provoqués que par une puissante explosion.