Donbass. Opération russe

Une journaliste de BFM TV coupée après avoir évoqué des crimes des militaires ukrainiens - vidéo

Lors de son reportage consacré à l’évacuation des civils de Kherson, une journaliste de BFM TV a révélé que l’infrastructure de la ville, notamment des hôpitaux, était pilonnée par l’armée ukrainienne. La femme n’a pourtant pas pu en dire plus sur le sujet, car son intervention a été soudainement coupée.
Sputnik
L’envoyée spéciale de BFM TV en Ukraine, Anne-Laure Banse, n’a pas pu terminer le 19 octobre son reportage en direct sur l’évacuation des civils de la ville de Kherson. En plein direct, la liaison a été coupée. Par une étrange coïncidence, cela s’est produit alors que la journaliste commençait à raconter les choses pouvant porter atteinte à la réputation de l’armée ukrainienne.
Ainsi, la présentatrice voulait savoir pourquoi les autorités russes avaient décidé d’évacuer la population. La correspondante a d’abord évoqué une contre-offensive ukrainienne et "une situation tendue" pour l’armée russe, puis a déclaré que la ville était "occupée" et avait été "annexée" fin septembre par la Russie.
La ville, a continué la journaliste, "est désormais la cible régulière de frappes ukrainiennes qui visent des infrastructures comme des hôpitaux...".
Sur ces mots la liaison a été coupée. "On a perdu Anne-Laure Banse", a constaté tranquillement le présentateur, avant de passer à la suite.

De la censure?

Cette séquence a provoqué de vives réactions des internautes qui évoquent une censure délibérée de la part de BFM TV.
"Toujours des problèmes techniques lorsque des journalistes affirment que l'Ukraine tire sur la population civile et que les Russes tentent de les protéger", a estimé l’utilisateur Florent Chenu.
Un autre, usant du pseudo Un Français, s’exclame: "colossal", et accuse le média de couper "clair et net" sa journaliste qui a osé dire la vérité.
"Peut-être cela ouvrira-t-il les yeux des quelques naïfs croyant que BFM fait de "l'information"", a-t-il conclu.
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