"Il est impossible de commenter sérieusement" les propos tenues par la représentante spéciale de l'Onu, Pramila Patten, sur les viols et agressions sexuelles prétendument commis par les forces russes en Ukraine, selon la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova.
"Ses dires sont au-delà du raisonnable. En outre, la fonctionnaire agit clairement en dehors de son mandat et de ses pouvoirs. Dans le même temps, elle ne cache pas que ses jugements se basent sur des données fragmentaires provenant d'une "commission d'enquête internationale indépendante en Ukraine" que la Russie ne reconnaît pas et qui, selon elle, sont difficiles à vérifier", a indiqué Mme Zakharova.
"Les mêmes méthodes dans sa guerre hybride"
Mme Patten avait notamment accusé l'armée russe d'utiliser la violence sexuelle en tant que partie de sa stratégie militaire en Ukraine. En réponse, la porte-parole de la diplomatie russe a tenu à souligner que l'Occident avait déjà eu recours à des allégations de ce genre par le passé.
"En 2011, à l’appui de projets visant à détruire la Libye, les journalistes de Reuters écrivaient que les troupes fidèles à Mouammar Kadhafi pratiquaient le viol, pour lequel elles stockaient du Viagra. Comme nous pouvons le constater, l’Occident fait à nouveau recours aux mêmes méthodes dans sa guerre hybride", a résumé Mme Zakharova.