Le 5 octobre, les États membres de l’OPEP, organisation des pays exportateurs de pétrole, et ses pays partenaires, dont la Russie, ont décidé de réduire leur production de deux millions de barils par jour. La décision a irrité les États-Unis qui espéraient plutôt le geste opposé.
En réagissant à cette décision, les démocrates du Congrès américain appellent à retirer les troupes américaines de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, relate le Washington Post.
Selon le journal, les congressistes Tom Malinowski, Sean Casten et Susan Wild ont présenté le 6 octobre un "Strained Partnership Act", ordonnant le retrait de toutes les troupes américaines ainsi que des systèmes de défense antimissile Patriot et du système de défense Terminal High Altitude Area (THAAD).
"La réduction drastique de la production pétrolière de l'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis, malgré l’ouverture du Président Biden aux deux pays ces derniers mois, est un acte hostile contre les États-Unis et un signal clair qu'ils ont choisi de se ranger du côté de la Russie” dans son conflit avec l'Ukraine, ont martelé les législateurs.
La coopération militaire
Le 6 octobre, suite à l’annonce de l’OPEP+, la Maison-Blanche a assuré examiner "toutes les options sur la table", sans donner plus de détails.
Washington maintient depuis longtemps un certain nombre de ressources militaires dans les pays du Golfe. Environ 2.500 soldats américains sont stationnés dans la base aérienne de Prince Sultan, au sud-est de Riyad, où ils disposent d'avions de chasse et de batteries de missiles Patriot.
L'Arabie saoudite est le plus gros client d'équipements militaires américains. En août, l'administration Biden a annoncé la vente à Riyad d'intercepteurs et d'équipements de missiles Patriot d'une valeur pouvant atteindre 3,05 milliards de dollars, selon Reuters.