Le verdict se fait attendre. Jeudi 6 octobre, un citoyen algérien comparaissait devant la Cour d’Assises de Paris. L’individu est accusé d’avoir brulé une travailleuse du sexe en janvier 2017. Avant son jugement, le prévenu a été soumis à une expertise psychologique.
Pour la justice, une question est au centre de cette affaire. Les juges doivent déterminer si la victime, décédée en 2020, a succombée suite à un infarctus en lien avec l'agression ou non. Actuellement, il est difficile pour eux de donner un verdict. Cela est dû aux circonstances de la mort mais aussi au manque de détails fournis par le policier interrogé après avoir porté secours à la victime.
Le ressortissant algérien a clamé son innocence et s’est dit opposé à toute violence. Or, il encourt la réclusion criminelle à perpétuité.
Aspergée d’essence
En janvier 2017, dans le bois de Vincennes, l’homme avait ouvert la porte d’une camionnette dans laquelle la prostituée attendait ses clients. Il avait versé un liquide inflammable à l’intérieur avant de sortir pour y mettre le feu et de prendre la fuite.
Il a ensuite été interpellé peu de temps après les faits. La femme, touchée à la main et au visage, avait pu sortir du véhicule avant qu’il ne s’embrase.