Les États-Unis ont dans le viseur l’Algérie, qui a signé avec Moscou un accord sur la livraison d'armes. Vedant Patel, porte-parole du Département d’État, vient de prévenir Alger que tout pays qui continuait à soutenir la Russie représentait un problème.
"Je n'ai aucune action à prévoir, et comme vous l'avez noté, nous n'allons pas commenter la correspondance du Congrès. Mais bien sûr, tout pays continuant à soutenir la Russie en ce qui concerne le conflit en Ukraine en ce moment, la violation injuste et illégale de l'intégrité territoriale et de la souveraineté de l'Ukraine, serait profondément problématique", a déclaré M.Patel.
Fin septembre, 27 députés américains ont adressé une lettre à Anthony Blinken afin de lui demander de sanctionner l’Algérie pour avoir passé un accord l’an passé avec la Russie sur la fourniture d’armes. D’une valeur de 7 milliards de dollars, le contrat comprenait particulièrement des avions de combat Su-57 et des systèmes de défense aérienne.
Pour les membres du Congrès, cette transaction entre dans le cadre de la loi CAATSA (Countering America’s Adversaries Through Sanctions Act) de 2017 qui prévoit des sanctions aux pays qui signent des accords de défense et de renseignement avec certains pays, dont la Russie.