Véritable polémique sur Twitter suite aux déclarations d’Elon Musk autour du dossier ukrainien. Si auparavant le directeur de Tesla avait estimé qu’il fallait admettre que la Crimée était "russe comme c’était le cas depuis 1783", le 6 octobre il a parlé de la population de l’est de l’Ukraine.
Critiquant la formule de la paix proposée par Elon Musk pour régler le conflit, le sénateur américain Lindsey Graham l’a appelé à "comprendre les faits de l’invasion russe de l’Ukraine". Face à cela, le milliardaire a évoqué "la volonté du peuple" qui "doit être soutenue dans tout conflit régional".
"La majeure partie de l'Ukraine veut sans équivoque faire partie de l'Ukraine, mais certaines parties orientales ont des majorités russes et préfèrent la Russie", a-t-il soutenu.
Le directeur de Tesla a ensuite publié une carte de votes parlementaires en Ukraine datant de 2012 qui présente la répartition selon les partis. Selon la carte, une majorité a voté pour le Parti des régions. Son électorat ayant été fortement russophone, le parti votait pour faire de la langue russe la deuxième langue officielle en Ukraine, et pour coopérer avec Moscou.
Sa formule de la paix
Il y a quelques jours, le directeur de Tesla a proposé son propre projet pour ramener la paix entre la Russie et l’Ukraine.
Il a jugé qu’il fallait "organiser un nouveau vote sur les territoires contrôlés par la Russie, sous l’égide de l’Onu", reconnaître que la Crimée est russe, assurer l’approvisionnement en eau de la péninsule et exiger un statut neutre pour Kiev.
Ces prises de vue ont entraîné une chute de presque 9% des actions du groupe Tesla.