Le 4 octobre, l'armée sud-coréenne a déclaré avoir détecté le tir d'un missile balistique de moyenne portée, qui a volé sur une distance d'environ 4.500 km à une altitude de 970 km, à une vitesse proche de Mach 17, survolant le Japon en direction de l'est.
"Les détails exacts font l'objet d'une analyse approfondie en coopération avec les États-Unis et la communauté internationale", a précisé l'état-major interarmées sud-coréen dans un communiqué.
Séoul a qualifié ce tir de "provocation" violant "clairement les principes universels et les normes des Nations unies".
Tokyo a de son côté aussi confirmé le tir, activant, fait inhabituel, le système d'alerte aux missiles du pays et demandant à la population concernée d'évacuer les lieux.
"Un missile balistique est probablement passé au-dessus de notre pays avant de tomber dans l'océan Pacifique. Il s'agit d'un acte de violence qui fait suite aux récents tirs répétés de missiles balistiques. Nous le condamnons fermement", a déclaré le Premier ministre Fumio Kishida à la presse.
Selon le ministre japonais de la Défense Yasukazu Hamada, il pourrait s'agir d'un missile Hwasong-12, lancé par Pyongyang "à quatre reprises" par le passé. Si tel était le cas, ce tir marquerait un nouveau record de distance, Tokyo l'estimant à environ 4.500 km.
Le dernier tir de missile par Pyongyang au-dessus du Japon remonte à 2017.