"Le président appelle les militaires à stopper immédiatement et totalement tout acte de violences ou menaces contre la population civile, les libertés publiques, les droits humains", affirme l'UA dans un communiqué qui appelle à une restauration de l'ordre constitutionnel au plus tard en juillet 2024.
Vendredi soir, après une journée émaillée de tirs dans le quartier de la présidence à Ouagadougou, une quinzaine de soldats en treillis et pour certains encagoulés ont pris la parole, peu avant 20H00 (GMT et locale) sur le plateau de la radiotélévision nationale.
Ils ont démis de ses fonctions le colonel Damiba - dont le sort restait inconnu samedi matin - au profit du capitaine Ibrahim Traoré et annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes ainsi que la suspension de la Constitution et la dissolution du gouvernement et de l'Assemblée législative de transition. Un couvre-feu a également été mis en place de 21H00 à 05H00.