Au lendemain de l’annonce du renversement du lieutenant-colonel Sandaogo Damiba par le capitaine Ibrahim Traoré, la situation est à nouveau incertaine à Ouagadougou, ce 1er octobre.
De nouveaux tirs ont été entendus dans la capitale, annoncent des médias locaux, se référant à des témoins. Les artères de la ville, qui avaient été barrées la veille puis libérées ce matin, ont été à nouveau barricadées.
Plusieurs témoins ont indiqué à des médias que des militaires avaient notamment bloqué le quartier de Ouaga 2000 qui abrite la présidence, notant que des hélicoptères survolaient le centre-ville à la mi-journée.
Coup d'Etat
Le 30 septembre au soir, des militaires ont pris la parole sur la télévision nationale pour annoncer le limogeage du colonel Damiba, dont le sort restait inconnu samedi matin.
Les militaires, qui invoquent notamment "la dégradation continue de la situation sécuritaire" dans le pays, ont décidé de suspendre la Constitution et la charte de la Transition, de dissoudre le gouvernement et l'Assemblée législative de la Transition, d'instaurer un couvre-feu de 21h à 5h, de fermer les frontières jusqu'à nouvel ordre, de suspendre toute activité politique et de convoquer "incessamment les forces vives de la Nation" afin de désigner un "nouveau président du Faso, civil ou militaire".
Les militaires, qui invoquent notamment "la dégradation continue de la situation sécuritaire" dans le pays, ont décidé de suspendre la Constitution et la charte de la Transition, de dissoudre le gouvernement et l'Assemblée législative de la Transition, d'instaurer un couvre-feu de 21h à 5h, de fermer les frontières jusqu'à nouvel ordre, de suspendre toute activité politique et de convoquer "incessamment les forces vives de la Nation" afin de désigner un "nouveau président du Faso, civil ou militaire".