Adrien Bocquet était à Istanbul le 26 septembre lorsqu’il s’est rendu compte qu’il était suivi par un homme en début d'après-midi. Il a expliqué au micro de Sputnik comment il a réagi:
"Un homme m’a suivi. On m’a conseillé de rentrer dans un centre commercial et quand je suis rentré à l’intérieur je l’ai perdu de vue", a raconté à Sputnik M.Bocquet.
Il est ensuite rentré à son hôtel pour en ressortir le soir vers 21h pour aller chercher à manger. C’est au moment où il est arrivé dans un parc que deux hommes ont surgi.
"Au moment où je suis arrivé dans une sorte de parc, il faisait noir, deux hommes sont arrivés d’un coup. Je ne les ai pas vus arriver, ils sont arrivés directement sur moi. Je me suis protégé. L’un d’eux dès le début m’a tenu la tête par l’arrière et l’autre devant était avec un couteau. Il a essayé de m’infliger un premier coup dans le cou au niveau de la carotide. J’ai reculé et au moment où je me décale, je prends le coup sur le visage au niveau de la joue", détaille l’interlocuteur de Sputnik.
Il a affirmé s’être ensuite débattu avant d’avoir réussi à prendre la fuite.
"Tout va très vite. Je tape, je tape, j’essaie d’éviter. Je prends sur la main, sur le bras, j’en prends trois dans le ventre. Ça dure très vite, ça dure maximum 1 minute. J’arrive à courir, ils ne m’ont pas suivi. J’ai entendu une voiture, donc j’ai couru comme je pouvais et j’ai trouvé un endroit pour me cacher."
Selon Adrien Bocquet, s’il ne s’était pas battu, il serait mort.
"Si je ne m’étais pas battu jusqu’à mon dernier souffle, je serais mort."
Des crimes constatés sur place
Adrien Bocquet s’est rendu en Ukraine à de nombreuses reprises. Il a été témoin des exactions ukrainiennes au printemps dernier. Il s’est récemment rendu dans le Donbass où il a pu constater des tirs sur la population civile. Il a en outre accusé la France d’être complice du génocide de la population en fournissant des obusiers CAESAR à l’Ukraine.