En Afrique du Sud, des responsables militaires arrêtés pour fraude et corruption

Quatre responsables de l'armée sud-africaine ont été arrêtés pour fraude et de corruption. Ils ont comparu devant le tribunal d'un juge militaire supérieur à Thaba Tshwane.
Sputnik
Quatre responsables de la Force de défense nationale sud-africaine (SANDF) ont été traduits devant un juge militaire pour faire face à des accusations de fraude et de corruption liées à l'acquisition d'équipements de protection individuelle au plus fort de la pandémie de Covid-19, a révélé lundi la Sandf.
"Les officiers avaient été arrêtés après une enquête et un rapport de l'Unité spéciale d'enquête (SIU)", souligne la Sandf dans un communiqué, précisant que le rapport a nommé 15 responsables du ministère de la Défense impliqués dans l'achat présumé irrégulier d'équipements.
Le rapport allègue également que certaines activités criminelles commises par certains responsables, comme la fraude, justifient une action pénale. "Sur la base du rapport médico-légal de l'UES, la police militaire a ouvert un dossier criminel et mené une enquête guidée par la poursuite", note-t-il.
La même source ajoute qu’à la suite de cette enquête, quatre des 15 membres de la SANDF ont été inculpés et ont comparu devant le tribunal d'un juge militaire supérieur à Thaba Tshwane pour mise en accusation.
Le chef de la Force de défense nationale sud-africaine, le général Rudzani Maphwanya, a condamné le comportement présumé des officiers:
"Nous sommes censés donner l'exemple aux yeux du public et toute personne trouvée en conflit avec le code de conduite de la SANDF et les lois de ce pays sera traitée durement dans les limites de la loi".
Plusieurs hauts responsables sud-africains ont été traduits devant la justice pour leur implication présumée dans des affaires de corruption liées à la passation de marchés frauduleux et à l’achat de matériel et d’équipements pour lutter contre la covid-19.
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