Un nouveau pôle d’alimentation destiné à renforcer la sécurité en la matière pourrait être mis en place en Égypte, a annoncé le 24 septembre Sameh Choukri, ministre égyptien des Affaires étrangères, à l’Assemblée générale de l’Onu.
"Mon pays, grâce à sa situation géographique, se dit prêt à coopérer avec la communauté internationale afin d’établir en Égypte un centre international pour le stockage, l’approvisionnement et le commerce des céréales afin de contribuer à la sécurité alimentaire", a-t-il signalé.
Le ministre a indiqué qu’un Africain sur cinq était confronté à la famine, alors que le continent dépense environ 43 milliards de dollars pour ses seules importations alimentaires.
Pour faire face à la crise alimentaire, il est nécessaire de s’attaquer à ses causes profondes. On peut le faire en élaborant une stratégie pour une agriculture durable et en assurant une coopération sans entrave entre les producteurs, a souligné M.Choukri.
Situation alimentaire critique en Afrique
Ces derniers mois, l’Onu a mis en garde sur les risques de famine dans plusieurs pays africains, qui importent plus de la moitié de leur blé depuis l’Ukraine et la Russie.
À cause de la sécheresse, jusqu’à 22 millions d’habitants de la Corne de l’Afrique sont menacées par la famine, estiment les analystes onusiens.
À cause de la sécheresse, jusqu’à 22 millions d’habitants de la Corne de l’Afrique sont menacées par la famine, estiment les analystes onusiens.
Certains leaders africains, comme le Président sénégalais Macky Sall ont également fustigé les sanctions touchant la Russie, qui entravent le commerce international, notamment les exportations de céréales ou d’engrais.