Les troupes de Kiev ont repris les frappes contre la centrale de Zaporojié, a déclaré ce samedi 17 septembre le ministère russe de la Défense.
Au cours des dernières 24 heures, 15 obus ont été tirés.
Selon la source, les soldats ont recommencé ces provocations "pour créer la menace d’une catastrophe".
"Deux tirs d'artillerie sur le bourg de villégiature de Volna et sur la sous-station électrique située à proximité immédiate de la centrale nucléaire ont été enregistrés", a précisé le ministère.
Les frappes se sont produites depuis la zone de Nikopol, dans la région de Dniepropetrovsk.
"Les unités d’artillerie des forces ukrainiennes ont été neutralisées par des tirs de riposte", a conclu l’instance.
Malgré tout, le ministère russe a prévenu que le taux de radiation restait normal.
Le site de tous les dangers
Depuis plusieurs semaines, le sort de la centrale nucléaire de Zaporojié préoccupe la communauté internationale. La Russie a dénoncé à plusieurs reprises les attaques et bombardements ukrainiens dont elle fait l’objet.
Une délégation de l'AIEA s’y est finalement rendue début septembre pour l’inspecter et fournir un rapport à l’Onu. Vladimir Poutine a salué une "coopération constructive" et s’est aussi récemment entretenu avec Emmanuel Macron à ce sujet, soulignant que les stocks de déchets radioactifs étaient sous le feu ukrainien.