Le ministère kirghiz de la Santé a annoncé que 18 personnes avaient été hospitalisées. Au moins quatre militaires ont reçu des "blessures par armes à feu" dans la région de Batken, dans le sud-est du Kirghizstan.
Le Comité d'État pour la sécurité nationale du Kirghizstan a rapporté que des "affrontements intenses" se déroulaient dans la zone frontalière, accusant le Tadjikistan de "bombarder le territoire kirghiz avec tout son arsenal disponible" et de continuer à déployer des "équipements lourds".
Les habitants de plusieurs villages frontaliers ont fui la zone de combats, a indiqué le ministère kirghiz des Situations d'urgence, annonçant l'ouverture de centres d'accueil.
Le Tadjikistan, de son côté, a accusé les forces kirghizes d'avoir ouvert le feu tôt vendredi sur des postes frontaliers tadjiks, sans faire état dans l'immédiat de victimes dans ses rangs.
Selon Douchanbé, un garde-frontière tadjik avait été tué et que trois gardes-frontières avaient été blessés.
Des affrontements entre les deux pays en début de semaine avaient fait deux morts dans les rangs des gardes-frontières tadjiks et plusieurs blessés de part et d'autre.
Les ministres des Affaires étrangères des deux pays se sont entretenus pour tenter de calmer la situation.