La Russie et l’Afrique du Sud cherchent-elles de nouvelles plateformes de futurs dialogues?

Ce lundi, le ministre russe des Affaires étrangères s’est entretenu avec son homologue sud-africain. Les deux pays membres des BRICS et du G20 ont discuté des futurs axes de travail, comme ceux du commerce, de l’économie et de l’agenda international.
Sputnik
Au cours d’une conversation téléphonique, les ministres des Affaires étrangères de la Russie et de l’Afrique du Sud ont échangé leurs points de vue sur les principaux sujets impliquant des relations bilatérales. Ils ont mis l'accent sur l'approfondissement du dialogue politique et le renforcement des liens dans les domaines commerciaux et économiques.
De plus, Sergueï Lavrov et Naledi Pandor ont salué leurs intentions communes de dialogue non seulement au sein des organisations auxquelles ils appartiennent, mais aussi sur d’autres formats multilatéraux. Tout cela a pour but de résoudre les problèmes internationaux et régionaux actuels sur la base du respect des principes de la Charte des Nations unies, selon le communiqué de la Diplomatie russe.

Un refus de Pretoria de rejoindre les sanctions antirusses

L’Afrique de Sud est l’un des pays africains ayant refusé de faire partie des pays qui ont soutenu les sanctions occidentales contre la Russie. Cette décision a été annoncée par le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires étrangères, Clayson Monyela.
Précédemment, dans une interview accordée au journal russe Izvestia, il a déclaré que l'opinion du pays ne changerait pas après la prochaine visite du Président du pays africain, Cyril Ramaphosa, aux États-Unis.
"L'Afrique du Sud a une politique étrangère indépendante qui n'est pas influencée par d'autres pays. Notre politique étrangère provient de notre intérêt national, et non de pressions extérieures", a-t-il résumé.
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