Le risque d’un conflit réel entre la Russie et l’Otan augmente, conséquence des confrontations indirectes entre les deux parties, a estimé ce 8 septembre Vassili Nebenzia, représentant permanent de la Russie auprès de l’Onu.
"Nous sommes accusés, sans fondement, d’un chantage nucléaire, alors que la nouvelle Première ministre britannique Liz Truss a ouvertement confirmé sa disposition à utiliser des armes nucléaires", a pointé M.Nebenzia. "Avant, personne n’a tenu de tels propos irresponsables".
Implication de l'Otan en Ukraine
Sur le terrain de combat, les opérations de Kiev sont orchestrées par l’Otan, poursuit-il, tout en notant que l’Ukraine est "inondée" d’instructeurs militaires occidentaux amassés sur place.
Selon lui, l’Occident fait croire aux Ukrainiens qu’ils pourraient vaincre la Russie à l’aide d’armes occidentales modernes.
"Les États-Unis et leurs alliés ont payé près de 20 milliards de dollars uniquement pour le mois qui vient de s’écouler, selon les estimations les plus modestes. Les médias américains rapportent que l’administration de [Joe Biden] a l’intention de débloquer un nouveau financement d’urgence pour un montant total de 20 milliards supplémentaires, et ceci seulement pour le premier trimestre 2023", a-t-il noté.
Cependant, leurs armes ne jouent pas de rôles décisifs, même si l’Occident ne cesse de dire le contraire, a ajouté M.Nebenzia.
En plus de cela, il n’est même pas question de "percée" du côté ukrainien, lors de sa tentative de contre-offensive, a-t-il indiqué. "Seuls quelques villages situés en périphérie ont été pris", alors que "plusieurs milliers de militaires ukrainiens ont été tués" suite à cet ordre de Kiev.