Le décès de la reine Élisabeth II a causé une vive émotion dans la communauté internationale et les hommages affluent de la part de nombreux chefs d’États.
Emmanuel Macron s’est ainsi ému de la perte d’une "une amie de la France", dans un message Twitter. Le Président français a salué l’œuvre d’une "reine de cœur" qui "a marqué à jamais son siècle".
De l’autre côté de l’Atlantique, la Maison Blanche a aussi été l’une des premières à réagir. "Nos sentiments et nos pensées vont à la famille de la reine (...) et au peuple du Royaume-Uni", a déclaré la porte-parole du Président Joe Biden, Karine Jean-Pierre.
Jens Stoltenberg, secrétaire général de l’Otan s’est, pour sa part, dit "profondément attristé", saluant sur Twitter le "leadership" de la reine et son "sens du service public". Il en a profité pour adresser ses condoléances aux "alliés de l’Otan", comme le Royaume-Uni, le Canada, et aux peuples du Commonwealth.
Une page d'histoire
Le voisin irlandais a lui-aussi immédiatement réagi. Le Président irlandais Michael D. Higgins a ainsi salué la "générosité d'esprit" d'Élisabeth II, rappelant le rôle qu’elle avait joué dans la relation tourmentée entre les deux pays. La souveraine s’était notamment rendue en Irlande en 2011, ce qui représentait la première visite d’un monarque britannique depuis l’indépendance du pays.
La Présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a également appuyé sur la dimension historique de cette femme exceptionnelle, affirmant que peu de gens avaient "façonné l'histoire mondiale comme Sa Majesté la reine Élisabeth".
Même émotion du côté du Premier ministre indien Narendra Modi, qui a déclaré avoir eu des "rencontres mémorables" avec la souveraine. Le dirigeant a d’ailleurs livré une anecdote qui lui tenait à cœur, racontant qu'Élisabeth II lui avait montré un jour un mouchoir offert par Gandhi comme cadeau de mariage. "Je chérirai toujours ce geste", a-t-il affirmé.
Vladimir Poutine a également souligné que l’histoire récente du Royaume-Uni était "inextricablement liée au nom de Sa Majesté". Le Président russe a ajouté qu’Élisabeth avait, pendant son règne, joui de "l'amour et du respect de son peuple", faisant "autorité sur la scène internationale".