Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a expliqué aux journalistes les raisons pour lesquelles le Nord Stream avait été suspendu.
"Vous savez que les problèmes de livraison [via le Nord Stream] sont dus aux sanctions introduites contre notre pays et contre certaines sociétés par les États occidentaux, l’Allemagne et le Royaume-Unis compris. D’autres raisons qui pourraient créer des problèmes de livraison n’existent pas", a-t-il signalé.
M.Peskov a noté que les sanctions avaient rendu impossibles l’entretien et le déplacement des équipements.
"Il va de soi que la situation que nous avons maintenant résulte des sanctions. De ces mêmes sanctions qui empêchent d’entretenir les équipements, qui empêchent de les déplacer sans avoir des garanties juridiques appropriées, qui empêchent de délivrer ces garanties, et ainsi de suite. Des sanctions introduites par les États occidentaux", a-t-il détaillé.
Mise à l’arrêt du Nord Stream
Le 2 septembre, Gazprom a annoncé avoir suspendu le Nord Stream pour une durée indéterminée en raison d’une panne.
Elle a été découverte lors des travaux de maintenance initialement prévus du 31 août au 3 septembre, menés conjointement avec Siemens.
Une fuite d’une substance assurant l’étanchéité a été trouvée sur le moteur de la seule turbine qui était opérationnelle depuis l’été. Cette anomalie empêchait un fonctionnement sûr du gazoduc qui a été mis à l’arrêt.
Ses deux autres turbines sont actuellement hors service. La première, bien qu’acheminée en Allemagne après avoir été coincée au Canada, n’a pas été réinstallée. Une autre a été stoppée suite à l’expiration de son délai de fonctionnement.
Pour l'heure, on ignore combien de temps prendront les travaux de réparation de la turbine en panne.