Des journalistes d'Ukraine, des États-Unis et du Royaume-Uni ont tenté de s'introduire dans la mission de l'AIEA afin de couvrir une éventuelle occupation de la centrale nucléaire de Zaporojié, le 1er septembre, par des unités de l’armée ukrainienne, a déclaré ce dimanche sur Telegram la Défense russe.
Dans ce but, des véhicules avec des correspondants d'Ukraine et de l'Occident ont été ajoutés au cortège de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), "comme l'a confirmé, le 2 septembre, une déclaration publique de Volodymyr Zelenski", a ajouté le ministère.
Cette provocation aurait été préparée en dépit du scénario de la mission, concerté et approuvé par écrit par l'AIEA et l'Onu. Les occupants de ces véhicules ne figuraient pas sur les listes des personnes autorisées à entrer sur le territoire contrôlé par la Russie, précise le communiqué.
Ces personnes, présentées comme journalistes ukrainiens, ont par conséquent été interdites d'entrée, conformément aux règles de sécurité. Par ailleurs, sur demande de l'AIEA, plus de 60 représentants de médias d'autres pays, dont les États-Unis, la Chine, le Japon, l'Allemagne ou la Turquie, ont été autorisés à se rendre à la centrale.
Une tentative échouée
Une nouvelle tentative pour s'emparer de la centrale de Zaporojié, qui subit en permanence des frappes, a été entreprise dans la nuit du 2 au 3 septembre. Plus de 250 militaires ukrainiens, à bord de 42 vedettes et bateaux à moteur, ont tenté d'y débarquer malgré la présence de la mission de l'AIEA, selon la Défense russe.
En contre-attaquant, la Russie a détruit 20 bateaux. Les autres sont allés rejoindre la rive ukrainienne. 47 combattants, dont 10 étrangers, ont été éliminés, 23 autres blessés, selon le ministère russe.
L'attaque a été observée par les journalistes venues légalement couvrir la mission de l'AIEA, a ajouté le récent communiqué.