Donbass. Opération russe

Les tirs de Kiev sur la centrale de Zaporojié sont du "terrorisme nucléaire", selon Choïgou

Le pilonnage de la centrale de Zaporojié par l’armée ukrainienne renforce le risque de catastrophe nucléaire sur le continent européen, a déclaré le ministre russe de la Défense. Selon lui, c’est du "terrorisme nucléaire" du point de vue du droit international.
Sputnik
En pilonnant la centrale de Zaporojié, les forces armées ukrainiennes contribuent à une menace réelle de catastrophe nucléaire en Europe, des actions qui représentent du "terrorisme nucléaire", a déclaré ce 2 septembre le ministre russe de la Défense.
"En tirant sur les infrastructures de la centrale nucléaire, Kiev crée une menace réelle de catastrophe nucléaire en Europe. Selon le droit international, ce n’est rien d’autre que du terrorisme nucléaire. Malgré la visite des spécialistes de l’AIEA, des provocations continuent. Hier, l’armée ukrainienne a visé non seulement la centrale de Zaporojié mais aussi l’itinéraire des membres de la délégation", a noté Sergueï Choïgou.
Les armements lourds russes sont absents dans cette zone, ce que la mission de l’AIEA peut observer sur le terrain, a-t-il noté.
Il a de nouveau réfuté les accusations de la part de Kiev de pilonner l’armée ukrainienne à l’abri d’infrastructures énergétiques.
"La Russie fait tout son possible pour assurer la sécurité de fonctionnement de la centrale de Zaporojié", a-t-il souligné.

L’AIEA inspecte la centrale de Zaporojié

Une délégation de l’AIEA est arrivée ce jeudi 1er septembre à la centrale de Zaporojié, cible de tirs fréquents de l’armée ukrainienne depuis quelques mois.
Accompagnés par le chef du groupe russe Rosatom et d’employés de l’infrastructure, les experts de l’agence ont inspecté les secteurs touchés par les frappes ukrainiennes. En quelques heures, ils ont obtenu des informations sur la situation.
Alors que les inspecteurs s’approchaient du territoire de la centrale, le ministère russe de la Défense a signalé que plusieurs tentatives de commandos ukrainiens de prendre le contrôle du site avaient été déjouées.
Au cours de l'inspection, le directeur de l'AIEA, Rafael Grossi, a fait savoir qu'une présence permanente de ses spécialistes serait mise en place sur les lieux.
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