La visite de Ségolène Royal au Gabon fait des remous

L’entourage de l’ex-ministre de l’Environnement a réfuté la thèse évoquée par Libération, selon laquelle elle s’est rendue à La semaine africaine pour le climat au Gabon contre une rémunération. Une polémique inutile, insiste l’entourage de Ségolène Royal.
Sputnik
La récente visite de l’ex-ministre de l’Environnement et présidente de la COP 21 à Libreville n’a pas manqué d’attirer l’attention en France. La capitale du Gabon accueillait La semaine africaine pour le climat, un événement parrainé par l’Onu et l’Union africaine.
D’après Libération qui a sorti le 1er septembre un article critique consacré au déplacement de Ségolène Royal, l’ex-ministre a été rémunérée.

"Elle reviendra au Gabon sans la moindre hésitation"

Une thèse démentie par l’entourage de la femme politique.

"Ségolène Royal ne s’est pas fait payer pour se rendre au Gabon. Elle s’y est rendue dans le cadre de la Semaine africaine sur le climat. Et s’il y a d’autres événements de ce type, elle reviendra au Gabon sans la moindre hésitation et avec un égal plaisir", a réagi auprès de Libreville un membre de son entourage.

La source évoque un "attachement particulier" à l’Afrique de l’ex-ministre socialiste née au Sénégal.
"Ségolène est une militante de très longue date de la cause environnementale comme en atteste son parcours. De plus, elle a un attachement particulier à l’Afrique, continent sur lequel elle est née. À deux mois de la COP 27 en Égypte, alors que l’été a été brûlant partout sur la planète, il était tout à fait normal pour elle de se rendre ici, au Gabon, pour cette Semaine africaine du climat", explique ce proche.
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