"Les pays du continent eurasien, en Amérique latine, en Afrique, voient tout cela, et cette perspective ne leur convient pas du tout. Ils commencent à très bien comprendre quel genre de règles l'Occident essaie d'imposer à tous, et ils veulent revenir aux origines, à l'égalité souveraine des États sur laquelle repose la charte de l'Onu, impliquant le respect de la diversité civilisationnelle et ethno-confessionnelle du monde moderne", a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec les étudiants et les professeurs de l’université russe MGIMO, qui prépare les futurs diplomates.
À qui appartient l’avenir?
"Les BRICS, comme l'OCS, attirent de plus en plus de pays qui demandent un statut de partenaire, d'observateur, de plus en plus demandent à en devenir membre à part entière. Ce sont de nouvelles associations, l'avenir leur appartient. De même, l’avenir consiste à travailler pour surmonter les approches discriminatoires dont l'Occident fait preuve", a-t-il poursuivi.