L’Afrique mécontente du diktat de l’Occident, l’avenir appartient aux BRICS, selon Lavrov

Les pays africains, latino-américains et eurasiens n’apprécient que l’Occident leur inflige ses propres règles. Par contre, les BRICS attirent de plus en plus de pays, et le futur appartient à ce bloc, affirme le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
Sputnik
Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, a dénoncé les approches discriminatoires pratiquées par l’Occident et évoqué l’aspiration des pays africains, ainsi que des latino-américains et eurasiens, à l’égalité souveraine entre États.

"Les pays du continent eurasien, en Amérique latine, en Afrique, voient tout cela, et cette perspective ne leur convient pas du tout. Ils commencent à très bien comprendre quel genre de règles l'Occident essaie d'imposer à tous, et ils veulent revenir aux origines, à l'égalité souveraine des États sur laquelle repose la charte de l'Onu, impliquant le respect de la diversité civilisationnelle et ethno-confessionnelle du monde moderne", a-t-il déclaré lors d’une rencontre avec les étudiants et les professeurs de l’université russe MGIMO, qui prépare les futurs diplomates.

À qui appartient l’avenir?

D’après le ministre, de plus en plus de pays gravitent autour des BRICS, bloc comprenant le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, et de l’Organisation de coopération de Shanghai (neuf États, à savoir la Chine, la Russie, l’Inde, l’Iran, le Pakistan, le Kazakhstan, le Kirghizistan, l'Ouzbékistan et le Tadjikistan).

"Les BRICS, comme l'OCS, attirent de plus en plus de pays qui demandent un statut de partenaire, d'observateur, de plus en plus demandent à en devenir membre à part entière. Ce sont de nouvelles associations, l'avenir leur appartient. De même, l’avenir consiste à travailler pour surmonter les approches discriminatoires dont l'Occident fait preuve", a-t-il poursuivi.

Fin août, lors d'un forum à Kazan, Sergueï Lavrov a fait savoir que le monde actuel est multipolaire et qu'il est impossible d'ignorer cette réalité géopolitique.
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