Le terroriste norvégien Anders Breivik, emprisonné depuis 2012 pour le meurtre de 77 personnes, a déposé un nouveau recours contre les autorités, rapportent les médias occidentaux.
Selon le journal Aftenposten, Breivik, qui est détenu à l'écart des autres prisonniers, conteste son isolement prolongé, car ce dernier viole, selon lui, la Convention européenne des droits de l’homme, qui stipule que "nul ne peut être soumis à la torture ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants".
Le 22 juillet 2011, Breivik avait fait exploser une bombe près du siège du gouvernement à Oslo -faisant huit victimes-, puis tué 69 autres personnes, des adolescents pour la plupart, en ouvrant le feu sur un camp d'été de la Jeunesse travailliste sur l'île d'Utøya. La justice l’a condamné à la peine maximale à l'époque, soit 21 ans de prison susceptibles d'être prolongés et assortis d'un minimum de dix ans.
En 2016, Breivik avait déjà réussi à faire condamner l’État pour traitement "inhumain" et "dégradant" en raison de son isolement, un jugement qui avait été cassé en appel. En septembre 2020, il a demandé sa remise en liberté conditionnelle, sans succès. D’après la psychiatre qui l'a observé en détention, Breivik reste aussi dangereux aujourd’hui qu’il y a une décennie.