Dès que le Président russe a annoncé une opération militaire spéciale en Ukraine, on a rapporté que des explosions auraient été entendues à proximité de plusieurs villes ukrainiennes, dont Kiev.
Sur la photo: des personnes se préparant à quitter Kiev.
Néanmoins, il n’y a eu aucune déclaration des autorités ukrainiennes sur les mesures à prendre dans la situation actuelle. Selon les témoignages, c’est la panique à Kiev et personne ne comprend ce qui se passe.
L’électricité, l’eau, les services de téléphonie mobile et d’Internet fonctionnent et les magasins d’alimentation sont ouverts. En même temps, des sirènes retentissent dans la ville.
Sur la photo: un enfant lit un livre pendant une brève coupure de courant à Kiev.
Des milliers d’habitants de Kiev fuient la ville. Ceux qui ne peuvent pas partir descendent dans le métro dans l’espoir de s’abriter en cas d’attaque de roquettes.
Sur la photo: des voitures font la queue dans une station-service à Kiev.
Un énorme flux d’automobiles se dirige vers les sorties ouest et sud de la capitale ukrainienne.
Avant de partir, les gens essaient de retirer de l’argent. Il y a d’énormes files d’attente aux distributeurs de billets.
Le ministère russe de la Défense a déclaré que les civils ukrainiens étaient totalement en sécurité, soulignant que les frappes ne visaient pas les villes, des armes de haute précision s’attaquant aux sites militaires.
Sur la photo: devant l’ambassade de Russie à Kiev.
La décision de lancer une opération militaire a été prise dans le contexte d’une forte détérioration de la situation dans le Donbass et fait suite à la demande d’assistance militaire de la part de la RPL et de la RPD (Républiques populaires de Donetsk et de Lougansk). Lors d’une allocution télévisée, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie ne pouvait pas rester les bras croisés alors qu’un génocide avait lieu à ses frontières. Quelques jours auparavant, la Russie avait reconnu l’indépendance des Républiques autoproclamées du Donbass.