Le groupe anglo-suédois, qui travaille sur le médicament avec le japonais Daiichi Sankyo, a indiqué qu'Enhertu prolongeait la survie des patients en question et, citant des niveaux faibles de la protéine HER2, ralentissait la progression du cancer du sein métastatique.
Enhertu appartient aux conjugués anticorps-médicament ou ADP (antibody-drug conjugate), une classe de médicaments conçus comme une thérapie ciblée des cancers.
L'amélioration s'est révélée "cliniquement significative" par rapport à la chimiothérapie standard, a précisé AstraZeneca, ajoutant que les résultats détaillés de l'essai clinique en stade avancé seraient présentés à l'occasion d'une conférence médicale, dont la date n'a toutefois pas été divulguée.
"(Les patients à faibles niveaux de) HER2 représentent un gisement de patients important et jusqu'alors non traité dans le cancer du sein", ont déclaré les analystes de Credit Suisse.
Si l'étude a été réduite aux patients à faible niveaux de HER2 dont les tumeurs s'étaient propagées à d'autres parties du corps, les analystes ont cependant noté qu'une lecture positive de l'essai pourrait permettre une utilisation du traitement à un stade précoce de la maladie et ainsi viser, potentiellement, des centaines de milliers de nouveaux patients éligibles chaque année.
La société a également déclaré qu'elle contacterait les agences de régulation afin de permettre l'examen rapide d'une utilisation plus large du médicament.
Le titre AstraZeneca affichait une progression de 2,5% en milieu de journée. (Avec la contribution de Pushkala Aripaka, version française Juliette Portala, édité par Jean-Michel Bélot)