Une équipe spéciale de l'AIEA, qui doit rester jusqu'à vendredi, procédera mardi à un examen de la sécurité de l'eau à la centrale, qui a été gravement endommagée par le séisme et le tsunami de 2011, rapporte l'agence Kyodo, citant l’AIEA.
L'inspection a pour but d'aider à garantir que le plan de décharge se déroule conformément aux normes de sécurité internationales et sans nuire à la santé publique ou à l'environnement.
Des représentants du ministère de l’Économie, du commerce et de l'industrie, du ministère des Affaires étrangères et de l'exploitant de la centrale, Tokyo Electric Power Company Holdings, ont assisté à la séance de lundi avec le groupe de travail.
Gustavo Caruso, directeur et coordinateur du département de la sûreté et de la sécurité nucléaires de l'AIEA, a déclaré que le groupe de travail mènera l'examen d'une manière "objective, crédible et fondée sur la science et contribuera à envoyer un message de transparence et de confiance à la population du Japon et au-delà".
Les conclusions de la mission seront compilées dans un rapport d'ici la fin de l'année, selon l'AIEA.
L'eau qui a été contaminée après avoir été pompée pour refroidir le combustible fondu du réacteur de la centrale s'est accumulée dans le complexe, se mélangeant également à l'eau de pluie et aux eaux souterraines du site.
Tokyo a décidé en avril dernier de rejeter progressivement dans l'océan Pacifique, après dilution, l'eau traitée par un système avancé de traitement des liquides qui élimine les radionucléides, à l'exception du tritium, à partir de l'année prochaine. La Chine et la Corée du Sud, ainsi que les communautés locales de pêcheurs, se sont opposées à ce projet.
Grâce au tunnel creusé sous le fond marin, l'eau traitée devrait être libérée dans la mer à environ 1 kilomètre de la centrale de Fukushima à partir du printemps 2023 environ.
L'examen de sécurité de l'équipe de l'AIEA était initialement prévu pour la mi-décembre, mais il a été reporté en raison de la propagation rapide du variant Omicron du coronavirus.