"C’est le peuple souverain qui a réclamé l’arrivée des Russes. Ce n’est pas à la France de dire que ce sont des mercenaires ou pas ", objecte Seydou Diawara. Interrogé par Sputnik, le président du parti Lumière pour l’Afrique"ne calcule pas l’appellation" et s’en tient à la position des autorités maliennes sur la question.
"Qui qu’ils soient, ce n’est pas notre affaire", confie à Sputnik Ibou Sy, un célèbre influenceur malien. "Dès l’instant que ces gens peuvent aider notre armée à nous sécuriser, que nos femmes ne meurent pas, que nos enfants ne meurent pas, que notre bétail ne soit pas brûlé… Aujourd’hui, ce qui compte, c’est la sécurité", affirme-t-il.
"Les habitants n’ont plus la même crainte qu’auparavant"
"Ici, les forains qui partent dans les recoins de la région, quand ils reviennent, ils nous rapportent que les bandits qui avaient l’habitude de les attaquer ont maintenant fui ou sont morts. Il y a moins de braquage", témoigne pour Sputnik Mohamed, un habitant de Gao.