"Jamais notre organisation n’acceptera que la haine du candidat raciste Éric Zemmour contre les habitant-e-s de logements sociaux, les étrangers et les femmes voilées, puisse être déversée en toute impunité", déclare la CNL dans son communiqué daté du 10 février.
"Les 11 millions de locataires HLM qui vivent dans le parc social, les 80.000 salariés et administrateurs qui œuvrent au quotidien pour aider les ménages modestes à faire face à des difficultés économiques et sociales ou de sécurité, sont insultés par ces propos de Monsieur Zemmour, qui ne visent qu’à exacerber les tensions de la société à leur encontre", a fait savoir l’USH dans son communiqué.
"Antres à kebabs"
"Tout le monde sait aujourd'hui, tous les Français savent aujourd'hui, sauf peut-être dans ce studio [de France Inter, que Zemmour a qualifié de "représentants de la pensée de gauche", ndlr] et dans le bureau de Monsieur qui dirige l'Abbé-Pierre, que les HLM sont des terres d'islamisation du pays. Et que tout le monde le sait aujourd'hui, surtout les pauvres gens et les braves gens qui sont restés, qui n'ont pas pu fuir ces HLM devenus des antres à kebabs et à femmes voilées, sans compter les trafics de drogue".
Contre-arguments
"Quand Monsieur Zemmour explique que par le droit au logement opposable on accueille des milliers de sans-papiers, des milliers de réfugiés, des milliers de personnes qu'il semble détester, c’est absolument faux, car c’est légalement impossible".
"Les clandestins n'ont aucune chance d'en bénéficier puisque dès qu'ils n'ont pas de papiers, ils ne peuvent pas y prétendre. Il suffit de regarder le texte de loi", a expliqué le 7 février Alain Gaulon, secrétaire confédéral à la CNL auprès de France Inter.