Invité ce lundi 7 février sur le plateau de France Inter, Éric Zemmour a évoqué son intention de privatiser la radio en cas de succès à l’élection.
En s’adressant aux journalistes face à lui, le candidat à la présidentielle a confié n’avoir rien eu contre le service public dans le passé et avoir beaucoup aimé la télé publique dans son enfance.
"Aujourd’hui vous êtes effectivement des représentants de la pensée de gauche, de la France de gauche et tous les Français le savent."
Pour s’en convaincre, "il suffit de vous écouter".
La radio ne remplit plus son rôle de service public
De l’avis du candidat de Reconquête, France Inter ne remplit plus son "rôle de service authentiquement public et national" et défend une idéologie. Les Français n’ont donc pas "à payer pour une radio orientée politiquement".
Il s’oppose à ce que ceux-ci "paient pour une radio et une télévision qui font de la propagande antifrançaise, immigrationniste, LGBT et woke".
"Donc j’estime que nous supprimerons la redevance et nous privatiserons France 2 et France Inter."
L’audiovisuel public déjà ciblé
L’audiovisuel public a déjà été dans le viseur d’Éric Zemmour. Invité le 15 décembre sur l’antenne de RTL, il n’a pas mâché ses mots.
"Je propose la suppression de la redevance télévision", a-t-il annoncé, s’étant trompé de 30 euros en affirmant qu’elle coûtait "quand même 168 euros".
En réalité, elle coûte 138 euros aux contribuables déclarant posséder une télévision en métropole et 88 euros en outre-mer.
La même idée avait été exposée plus tôt, au mois d’octobre.
"Je pense qu’il faut supprimer la redevance. Pour que le service public cesse de nous racketter, puis de nous cracher au visage."